Construction du dortoir des garçons de Phonxay
Tous nos projets de construction de dortoirs, de salles de classe, de bâtiments sanitaires sont financés par trois ou même quatre associations. Ce projet de dortoir des garçons de Phonxay a coûté avec son bâtiment toilettes 41 000€. Il fait suite à la construction du dortoir des filles dans le même lycée. Il a débuté, comme tous les autres, à la suite d’une demande officielle de l’administration de l’éducation.
Le projet a été confié à l’entreprise Philasouk, avec qui nous travaillons depuis des années. Nous avons tout d’abord reçu un dossier de plans d’environ quinze pages, élaboré par un architecte, ainsi qu’un devis très détaillé séparant les matériaux, la main d’œuvre, les transports, les taxes. Après vérification des prix unitaires et des quantitatifs, une convention tripartite a été rédigée et signée entre les représentants des associations françaises, de l’entreprise et du lycée.
Ce projet a été financé par trois associations. Lorsque les financements sont réunis, un premier transfert de 80% du montant du projet est réalisé. L’entreprise peut alors commencer les travaux. Un conducteur de travaux est chargé de la construction. Il a un statut d’autoentrepreneur et est rémunéré pour ce projet. Il emploie sa propre main d’œuvre environ trois personnes spécialisées. Pour les tâches subalternes, il emploie des gens du village. Lorsque la construction est terminée, les représentants de l’administration, de l’entreprise, du lycée et des associations effectuent la réception du chantier, puis les 20% restant sont réglés à l’entreprise.
Le dortoir consiste en un bâtiment de 20 mètres par 5 mètres. Il est divisé en 5 chambres. Chaque chambre reçoit 6 lits de 2 étages pouvant loger 12 élèves. Le bâtiment toilette attenant reçoit l’eau courante. Les deux bâtiments sont électrifiés (éclairage et prises de courant). Les élèves peuvent lire, faire leurs devoirs et, pour certains, recharger leur téléphone.
Pendant de longues années ce projet sera évalué avec comme principal critère l’augmentation du nombre d’élèves pensionnaires issus des villages lointains.